Nous sommes mardi ! Et comme chaque mardi, j’ai l’intention de vous offrir des conseils tennis. Et aujourd’hui, je vous propose de répondre à une question qu’une de mes lectrices m’a posée dans un commentaire : Comment ne pas être frustré lorsqu’on joue mal au tennis ? Si vous avez vous aussi une question, posez-là à la fin de cet article et j’y répondrai
Je vais donc vous aider à accepter la frustration, c’est-à-dire, que je vais vous aider à faire face à l’impossibilité de satisfaire immédiatement votre désir en faisant appel à la patience et à la lucidité. C’est une étape indispensable pour surmonter vos difficultés et garder le mental !
Les frustrations font partie de notre quotidien, elles sont prévisibles ! Nous avons tous le droit d’être déçus au même titre que nous avons tous le droit de baisser les bras ou retrousser nos manches pour nous en sortir…
Lorsqu’on se laisse envahir par la frustration, on ne peut plus avancer ni passer à autre chose. On fait office d’enfant gâté qui n’obtient pas ce qu’il veut et qui pleure…Votre gestuelle va devenir de moins en moins fluide et la moindre difficulté devient une montagne. Peut-être êtes-vous trop perfectionniste ???
Le premier pas est d’accepter la réalité ! Commencez par admettre que vous jouez mal, que vous ne sentez pas la balle, que vous êtes fatigué !
Ensuite, vous devez renoncer immédiatement à la perfection et à la réalisation de coups risqués !
C’est personnellement de cette manière que lorsque je joue, je prends la frustration du bon côté, je la considère comme un défi lancé à ma patience et à ma capacité de jouer avec un problème.
Voilà la façon dont je vous conseille de penser :
- Prenez conscience qu’il y aura toujours un problème (important ou mineur) lors d’un match ou d’un entrainement
- Acceptez que les bonnes sensations n’arrivent pas tout de suite (on peut parfois les attendre pendant plusieurs séances)
- Prenez la frustration comme un défi et cherchez la solution au lieu d’en faire un problème
Bonjour Loic,
Essayer d’avoir un jeu de référence aussi. C’est à dire, retourner à un plan de jeu que l’on connait et qui permet de se rassurer.
Quand Federer « perd » son coup droit, il a tendance à l’arrondir un peu afin de retrouver confiance de ce coup.
– Alexis
Super article ! Très intéressant… Conseils à appliquer et à mettre en œuvre dès que possible, et pas seulement pour le tennis ! Il faut se forcer dans un premier temps puis j’imagine que cela deviendra un automatisme… J’ajouterais qu’il faut parfois mettre son orgueil de côté 😉